Considérée comme une façade à part entière, la toiture joue un rôle de protection et apporte une touche esthétique indéniable. Sans compter qu'elle peut être une source énergétique que de plus en plus de propriétaires prisent particulièrement. Comme le toit fait revêt un rôle visuel et procure de l'énergie tout en étant dans l'obligation de répondre aux exigences écologiques désormais imposées par la loi, il convient de bien réfléchir avant de commencer les travaux. Cet article essaie alors de répondre à 5 des questions que vous devez absolument vous poser pour poser ou rénover une toiture à zéro défaut.

Question n°1 : Quelle est la toiture idéale ?

Cette question tend à comprendre s'il y a un matériau idéal pour concevoir une toiture qui rassemble toutes les exigences pratiques et esthétiques que les propriétaires recherchent. Mais elle essaie aussi d'élucider la question des performances énergétiques : un critère tout aussi déterminant que le précédent pour trouver le toit idéal. Il est difficile de répondre à ces interrogations avec une toiture unique qui pourrait correspondre à tous besoins et aux caractéristiques de toutes les maisons. Cependant, il semblerait qu'un modèle remporte l'adhésion de la plupart : il s'agit de la toiture en pente qui réduit les risques de fuites énergétiques à condition qu'elle comporte des combles aménagés. Notez que les économies d'énergie s'élèvent à plus de 20 % en comparaison avec un logement où les combles n'ont pas été aménagés : une différence indéniablement significative.

La valeur écologique d'une toiture est un autre élément dont il faut tenir compte. Bon nombre d'entreprises de couvreurs vous recommanderont des matériaux comme la tuile en terre cuite, le bois non traité et l'ardoise naturelle. Les bardeaux bitumeux, constitués d'une armature en fibre de verre enduite de bitume, sont certes appréciés pour leur facilité de pose, mais ils ne répondent pas aux exigences écologiques, contrairement aux bas métalliques et aux tuiles en béton qui permettent d'économiser de l'énergie en réduisant les fuites. Par ailleurs, les toits végétaux conservent des propriétés protectrices incontestables qui demeurent nettement plus efficaces que les galets. Et pour finir, il y a une variante d'élastomère synthétique recommandée pour les toitures plates et reconnaissable par sa forte ressemblance avec le caoutchouc.

Question n°2 : Quels sont les critères à retenir pour choisir les matériaux d'une toiture ?

Intéressons-nous plus en profondeur aux matériaux utilisés pour concevoir une toiture. Des études montrent que plus de 70 % sont fabriquées de tuiles en terre cuite. Autant le dire tout de suite : les autres matériaux ont leurs adeptes, amis leur usage reste limité. Nous allons toutefois essayé de les passer en revue pour savoir pourquoi cette matière est dominante. Tout d'abord, ce matériau est utilisé depuis des siècles, plus précisément depuis 2000 ans. Il a donc traversé les époques et laissé suffisamment de temps à ses fabricants pour le perfectionner. On en trouve de toutes couleurs et dans différents formats avec un rendu esthétique qui n'est pas sans rappeler l'ardoise et la lauze.

D'abord, il convient de rappeler que le choix du matériau est relatif à la zone géographique. Les maisons situées au Nord du pays ou en Bretagne peuvent accueillir une couverture en fibres de ciment ou en ardoise naturelle. Pour les toitures des bris de jardin, certains utilisent des matières importées des États-Unis : des bardeaux bitumeux dont l'usage est très restreint en France malgré leur prix relativement bas.

On aperçoit aussi des toitures en bardeaux de bois, mais uniquement dans les zones dominées par les reliefs montagneux. Le bois utilisé est le châtaignier, le robinier ou encore le mélèze posé sans traitement spécifique. Il est parfait du point de vue environnemental, mais ne peut convenir que dans les endroits où il n'y a pas d'humidité. Ce n'est qu'avec une toiture de forme arrondie ou originale qu'on peut opter pour une couverture en bardeaux de zinc : un matériau résistant et durable mais qui coûte relativement cher.

Question n°3 : Quelle est la meilleure toiture pour lutter contre les intempéries ?

Les intempéries, notamment les tempêtes, constituent une réelle menace pour les toitures. Dans les zones marquées par le vent, la législation a mis en place des règles rigoureuses en ce qui concerne les couvertures des maisons. Des outils et mesures supplémentaires doivent être utilisés comme un écran sous-toiture et des crochets. En dehors de ces régions de turbulence climatique, il n'y a pas d'obligation concernant les toitures à l'exception d'un crochet pour consolider un élément tuilé sur 5. Les résultats de cette démarche restent difficiles à prouver. Ce n'est que dans les zones de tempêtes que l'accrochage prend tout son sens.

Par ailleurs, la pose d'un écran de sous-toiture est une opération essentielle quelle que soit la vitesse du vent. Lorsqu'on parle de menaces météorologiques, on ne peut pas faire l'impasse du surcoût nordique. Il s'agit d'un film souple qui assure l'isolation de la toiture des infiltrations d'impuretés, de neige et d'eau. Ce dispositif est d'une grande efficacité contre le dérochage des éléments dont le toit est composé dû à l'intensité du vent. Comptez 5 à 7 euros pour 1 m2 de c film isolant. Même s'il n'a pas d'incidence sur l'étanchéité de la toiture, il protège la couverture cassée le temps d'effectuer les travaux de réparation.

Question n°4 : Comment choisir l'isolation ?

Pour une toiture neuve, on choisira généralement une isolation par l'intérieur, alors qu'au moment de rénover, le faire de l'intérieur est une démarche plus judicieuse. La laine minérale, qui est l'isolant utilisé pour protéger la toiture et empêcher la dissipation de la chaleur, subi un enroulage avant d'être insufflé sur le sol du grenier. Cette opération concerne les combles non aménagés. Dans le cas des combles aménagés, l'isolant prend place sous les rampants de la toiture. Il est posé en 2 couches croisées et dissimulées derrière une plaque de plâtre. Même si agir de l'intérieur est l'option la plus choisie, il n'en demeure pas moins qu'une isolation de l'intérieur a des avantages indéniables.

En optant pour des caissons monoblocs placés sur la charpente, vous n'empiétez pas sur le volume habitable. Vous éliminez les ponts thermiques et facilitez la pose de la couverture : la procédure vous coûtera alors moins de temps ! Notez que les travaux de finition ne sont pas nécessaires puisque les voliges et les lambris apporteront à votre intérieur une touche esthétique très appréciée. Dès que les travaux d'isolation sont terminés, vous pouvez ouvrir les combles et voir les rampants habillés. Comparé à une toiture classique, une toiture isolée vous reviendra 7 % plus cher. Elle sera toutefois plus efficace pour lutter contre les pertes thermiques.

Question n° 5 : Quel est le rapport entre l'énergie thermique et la toiture ?

La chaleur, en provenance du soleil, sous les toits peut se retrouver coincée à l'intérieur de la maison. Elle se loge dans les combles même si ces deniers ont subi une isolation optimale. Pour la libérer, vous avez le choix entre activer le climatiseur et, dans le cas échéant, faire un courant d'air si les températures sont relativement faibles à l'extérieur. Comme vous pouvez le constater, ces solutions ne sont pas très précises. La meilleure manière de bloquer le passage de la chaleur dans les combles, c'est de miser sur un vitrage de qualité pour les fenêtres situées sur le toit. Celles-ci doivent être équipées de volets roulants et motorisées pour faciliter leur manipulation et rester fermées.

Reste la question des panneaux solaires. De nombreux propriétaires se demandent s'ils doivent opter pour un toit avec ou sans panneaux. La loi impose la présence d'une source d'énergie renouvelable minimum lorsque la maison a été récemment construite. Néanmoins, avec un système de chauffage ordinaire, l'installation de panneaux solaires thermiques ou photovoltaïques est le meilleur recours. Ces dispositifs peuvent prendre place aussi bien sur une toiture, fabriquée dans une zinguerie par exemple, ou sur un avent et servir de brise-soleil. Placés dans le sens vertical, les panneaux se transforment en garde-corps.

À noter : Les panneaux photovoltaïques ou thermiques doivent être conçus dans les mêmes dimensions et formats que les fenêtres pour un rendu esthétique irréprochable.